Je surveille l’univers jour après jour, observant, et Je me cache humblement dans Ma demeure pour faire l’expérience de la vie humaine, étudiant de près tous les actes de l’homme. Personne ne s’est jamais véritablement offert à Moi. Personne n’a jamais cherché la vérité. Personne n’a jamais été consciencieux envers Moi. Personne n’a jamais pris des résolutions devant Moi et n’a tenu à remplir son devoir. Personne n’a jamais permis que J’habite en lui. Personne n’a tenu à Moi comme il tiendrait à sa propre vie. Personne n’a jamais vu, concrètement dans la réalité, tout l’être de Ma divinité. Personne n’a jamais été disposé à être en contact avec le Dieu concret Lui-même. Quand les eaux engloutissent les hommes en entier, Je les sauve des eaux stagnantes et leur donne une chance de recommencer une nouvelle vie. Quand les hommes n’ont plus espoir de vivre, bien qu’à deux doigts de la mort, Je les ramène à la vie en leur redonnant le courage de vivre, c’est alors qu’ils Me prennent pour le fondement de leur existence. Quand l’homme Me désobéit, Je le pousse à Me connaître dans sa rébellion. À la lumière de l’ancienne nature de l’humanité et à la lumière de Ma miséricorde, plutôt que de mettre l’homme à la mort, Je lui permets de se repentir et de prendre un nouveau départ. Quand les hommes souffrent de famine, Je les arrache à la mort aussi longtemps qu’ils ont du souffle, les empêchant d’être la proie de la ruse de Satan. Combien de fois les gens ont-ils vu Mes mains ? Combien de fois ont-ils vu Ma jolie figure, Mon visage souriant ? Et combien de fois ont-ils vu Ma majesté et Ma colère ? Bien que l’humanité n’ait jamais fait Ma connaissance, Je ne profite pas de sa faiblesse pour créer des problèmes inutiles. Faisant l’expérience des difficultés de l’humanité, Je compatis par conséquent à la faiblesse de l’homme. Ce n’est qu’en réaction à la désobéissance des hommes, à leur ingratitude, que J’inflige des châtiments à des degrés divers.
Je me cache quand c’est le temps des affaires des hommes et Je Me révèle pendant leurs moments de plaisirs. L’humanité s’imagine que Je suis omniscient et le Dieu Lui-même qui accorde tous les recours. La plupart viennent donc devant Moi seulement pour chercher l’aide de Dieu, et non pas pour le désir de Me connaître. Quand ils sont en proie à la maladie, les hommes implorent urgemment Mon aide. Dans l’adversité, ils Me confient leurs difficultés de toutes leurs forces pour mieux s’abriter de leur souffrance. Pourtant, pas un seul être humain n’a été capable de M’aimer aussi lorsqu’il est dans le confort. Pas une seule personne ne s’engage dans ses instants de paix et de bonheur à ce que Je puisse partager sa joie. Lorsque leur famille proche est heureuse et en bonne santé, les hommes Me mettent déjà de côté ou Me ferment la porte au nez, M’interdisant d’entrer, et par là même de prendre part au bonheur familial. L’esprit humain est trop étroit, trop étroit même pour contenir un Dieu aimant, miséricordieux et sensible comme Moi. Combien de fois ai-Je été rejeté par les hommes pendant leurs moments agréables ? Combien de fois ai-Je été pris comme une béquille par les hommes quand ils trébuchaient ? Combien de fois ai-Je été forcé de jouer le rôle du médecin par des hommes souffrant de la maladie ? Que l’humanité est cruelle ! Totalement déraisonnable et immorale. Même les sentiments dont les humains sont censés être dotés ne sont pas perceptibles en eux. Ils sont presque dépourvus de toute sensibilité humaine. Méditez le passé et comparez-le avec le présent. Des changements s’opèrent-ils en vous ? Y-a-t-il moins de ce passé en jeu qu’à présent ? Ce passé est-il à remplacer ?
Je suis passé par monts et vaux, connaissant les hauts et les bas du monde. Parmi les hommes, J’ai erré et parmi les hommes, J’ai vécu pendant de longues années, mais il semble que le tempérament de l’humanité ait peu changé. Et c’est comme si l’ancienne nature des hommes s’était enracinée et avait germé en eux. Ils ne sont jamais capables de changer cette ancienne nature, si ce n’est en quelque sorte pour l’améliorer à partir du fondement originel. Comme il se dit, l’essence n’a pas changé, mais la forme a beaucoup changé. Tout le monde, semble-t-il, essaie de Me tromper, de M’éblouir, afin de pouvoir passer inaperçu et gagner Mon appréciation. Je n’admire pas et Je ne prête pas attention aux ruses des gens. Plutôt que de Me mettre en colère, l’attitude que J’adopte consiste à regarder sans voir. Je prévois être laxiste jusqu’à un certain degré envers l’humanité, et par la suite, traiter tous les humains en même temps. Étant donné que les humains sont tous des êtres qui ne se respectent pas et des misérables sans valeur, qui ne se chérissent pas eux-mêmes, alors pourquoi auraient-ils même besoin de Moi pour leur prodiguer une miséricorde et un amour renouvelés ? Sans exception, les hommes ne se connaissent pas eux-mêmes, et ne connaissent pas leur stature. Ils devraient se mettre sur une balance pour être pesés. L’humanité ne M’écoute pas, par conséquent, Moi non plus Je ne les prends pas au sérieux. Les humains ne Me prêtent aucune attention, ainsi Moi non plus Je ne fais aucun effort pour eux. N’est-ce pas là la meilleure option pour les deux mondes ? N’est-ce pas là votre image, vous qui êtes Mon peuple ? Qui a pris des résolutions devant Moi et ne les a pas abandonnées après coup ? Qui a pris des résolutions devant Moi sur le long terme plutôt que de résoudre fréquemment tel ou tel problème ? Chaque fois, les hommes prennent des résolutions devant Moi en temps de paix et les enterrent en temps d’adversité. Plus tard, ils ressuscitent leurs résolutions et les replacent devant Moi. Suis-Je méprisable au point d’accepter avec désinvolture les déchets que l’homme aura ramassés sur un tas d’ordures ? Peu d’humains s’en tiennent fermement à leurs résolutions, peu sont chastes, et peu offrent ce qu’ils ont de plus précieux en sacrifice pour Moi. N’êtes-vous pas vous tous de cet acabit ? Si, faisant partie du peuple de Mon Règne, vous n’êtes pas capables de remplir votre devoir, Je vous détesterai et Je vous rejetterai !
Le 12 mars 1992
Source : L'Église de Dieu Tout-Puissant
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